Il y a quelque chose dont je suis sûre maintenant: il ne faut pas tomber malade en Allemagne ! Ce qui s'avère un peu difficile pour moi vu que je ne suis pas tellement habituée aux températures en dessous de zéro pendant quatre mois de l'année. Bref, ça faisait longtemps que j'étais pas tombée malade pour de vrai, avec nez qui coule (je fais une consommation de mouchoirs quasi industrielle), tête qui fait très mal, bronches plus encombrés que le périph de Marseille aux heures de pointes et toux à faire s'enfuir les papys (véridique ! Un papy s'est écarté de moi comme d'une lépreuse en m'entendant tousser dans la rue ! Limite s'il n'a pas changé de trottoir !). Je suis pas vraiment à l'article de la mort, mais ça fait quand même bientôt une semaine que ça dure, et je commence à fatiguer.
Les premiers jours, je me suis dit que ça passerait en 2/3 jours. Un rhume normal quoi. Ben non. Trop facile, pas assez drôle. Donc, vendredi, après 2h de cours en mode "zombie", je me suis dit qu'il était peut-être temps de consulter un médecin. Et de préférence un médecin francophone, car quand j'ai voulu acheter un sirop contre la toux à la pharmacie, pour se comprendre, ça a été comique ! L'ambassade tient un liste des médecins qui parlent français, armée de laquelle je me suis mis en quête de celui que j'avais choisi. Sauf que pour une raison qui m'échappe, il y a deux rues qui portent exactement le même nom à Berlin (mais qui sont géographiquement à l'opposée l'une de l'autre). Et bien sûr j'étais dans la mauvaise. Mais trouver la bonne rue du premier coup n'aurait pas servi à grand chose.
Le système des médecins allemands est assez hallucinant. Ils ne travaillent tout simplement pas plus qu'une demi-journée. Il faut donc bien s'informer si le médecin qu'on veut voir ouvre plutôt le matin, ou plutôt l'après-midi. La journée continue, connaît pas. Et naturellement, le vendredi, c'est le matin, puisque quasiment tous les cabinets sont fermés le week-end (oui, oui, samedi compris), donc ça fait un week-end plus long. Dire qu'après on dit que ce sont les français les paresseux, ça me fait bien rire.
La mort dans l'âme, je me suis donc résignée à attendre lundi pour aller me faire soigner. Mais aujourd'hui, samedi donc, j'ai fini par me décider à aller au moins à la pharmacie. Et c'est là que ça devient vraiment drôle. A partir de 12h/14h selon les pharmacies, tout ferme le samedi. Incroyable. Pas de pharmacie ouverte le samedi après-midi. Quand je dis qu'il ne vaut mieux pas tomber malade pendant le week-end, c'est pas une blague. Obligée de me taper 25 minutes de métro pour aller jusqu'à la pharmacie de garde. Un samedi à 14h, alors que beaucoup de magasins sont encore ouverts.
Bref, travailler dans la médecine en Allemagne, c'est limite le bon plan si on fait abstraction des études ! On m'aurait dit que le samedi c'était même pas la peine d'espérer une consultation chez un médecin, ni même trouver une pharmacie ouverte (pour tout Berlin, deux pharmacies de garde. C'est immense comme ville, mais bon...), franchement je ne l'aurais pas cru. Si on vient encore me dire que les français foutent rien, je crois que je risque de mal le prendre !
Voilà, c'était ma petite chronique "je râle donc je suis".
Ah oui, et complètement perchée comme je suis, j'ai fait une machine en mêlant une chemise et un châle en viscose. Ma chemise était blanche, maintenant elle est bleue >___<
Les premiers jours, je me suis dit que ça passerait en 2/3 jours. Un rhume normal quoi. Ben non. Trop facile, pas assez drôle. Donc, vendredi, après 2h de cours en mode "zombie", je me suis dit qu'il était peut-être temps de consulter un médecin. Et de préférence un médecin francophone, car quand j'ai voulu acheter un sirop contre la toux à la pharmacie, pour se comprendre, ça a été comique ! L'ambassade tient un liste des médecins qui parlent français, armée de laquelle je me suis mis en quête de celui que j'avais choisi. Sauf que pour une raison qui m'échappe, il y a deux rues qui portent exactement le même nom à Berlin (mais qui sont géographiquement à l'opposée l'une de l'autre). Et bien sûr j'étais dans la mauvaise. Mais trouver la bonne rue du premier coup n'aurait pas servi à grand chose.
Le système des médecins allemands est assez hallucinant. Ils ne travaillent tout simplement pas plus qu'une demi-journée. Il faut donc bien s'informer si le médecin qu'on veut voir ouvre plutôt le matin, ou plutôt l'après-midi. La journée continue, connaît pas. Et naturellement, le vendredi, c'est le matin, puisque quasiment tous les cabinets sont fermés le week-end (oui, oui, samedi compris), donc ça fait un week-end plus long. Dire qu'après on dit que ce sont les français les paresseux, ça me fait bien rire.
La mort dans l'âme, je me suis donc résignée à attendre lundi pour aller me faire soigner. Mais aujourd'hui, samedi donc, j'ai fini par me décider à aller au moins à la pharmacie. Et c'est là que ça devient vraiment drôle. A partir de 12h/14h selon les pharmacies, tout ferme le samedi. Incroyable. Pas de pharmacie ouverte le samedi après-midi. Quand je dis qu'il ne vaut mieux pas tomber malade pendant le week-end, c'est pas une blague. Obligée de me taper 25 minutes de métro pour aller jusqu'à la pharmacie de garde. Un samedi à 14h, alors que beaucoup de magasins sont encore ouverts.
Bref, travailler dans la médecine en Allemagne, c'est limite le bon plan si on fait abstraction des études ! On m'aurait dit que le samedi c'était même pas la peine d'espérer une consultation chez un médecin, ni même trouver une pharmacie ouverte (pour tout Berlin, deux pharmacies de garde. C'est immense comme ville, mais bon...), franchement je ne l'aurais pas cru. Si on vient encore me dire que les français foutent rien, je crois que je risque de mal le prendre !
Voilà, c'était ma petite chronique "je râle donc je suis".
Ah oui, et complètement perchée comme je suis, j'ai fait une machine en mêlant une chemise et un châle en viscose. Ma chemise était blanche, maintenant elle est bleue >___<