mercredi 29 juillet 2009
Un Québécois à Paris
Paul est un Québécois expatrié en France. Il tient - ô joie ! - un blog. Et il écrit bien. Attention, nous en prenons parfois (voire souvent) pour notre grade, mais ce n'est pas souvent injustifié !
Cet article portant sur le débat à la française me fait sangloter depuis tout à l'heure. C'est lui qui m'a décidé à écrire ce billet. Parce que les français qui parlent de la France, ce n'est jamais aussi drôle que lorsque des étrangers se livrent au même exercice. D'une manière générale, le point de vue de quelqu'un sur sa terre d'adoption (même temporaire) comporte toujours un intérêt, car il sera capable de disséquer ce que les autochtones ne voient plus !
Bonne lecture !
dimanche 26 juillet 2009
Jure de ne pas jurer
On est tous d'accord, jurer, ce n’est pas beau, mais ça fait du bien. Même les scientifiques le disent !
D'après l'agence de presse Reuters, des chercheurs de l'université britannique de Keele ont constaté que le seuil de tolérance à la douleur des personnes qui plongeaient leur main dans l'eau glacée était plus élevé quand lesdites personnes poussaient un juron libérateur !
Et de préciser que le fait de jurer est un "phénomène linguistique presque universel" (comment ça "presque" ? Je me demande bien qui ne jure pas en se faisant mal ?!).
Cette longue introduction pour en arriver là: les jurons québécois. Le fameux "tabernacle" qui en fait se dit "tabarnak" est connu de tous les francophones comme la marque de fabrique du Québec. En quelques mois, j'ai finalement compris comment exprimer tous les dégrés de mon désaccord de l'autre côté de l'Atlantique.
Déjà, les Québécois ne jurent pas, ils sacrent. Les sacrements, ce sont les jurons. "Sacrement" se dit aussi comme l'on dit "put***" (oui, je censure: ce blog est linguistiquement correct, mes parents le lisent !).
Leurs sacrements sont autrement plus colorés que nos jurons. "Crisse" peut remplacer "m*rde", mais se conjugue. "Je m'en crisse" pour "je m'en fous". "Crisse d'ordinateur" pour "saleté de machine" !
"Ostie", c'est tout un programme. L'hostie, vous savez, ce petit morceau dégoûtant sensé représenté le corps du Christ que l'on mange à l'église. Ici, c'est aussi un juron. "Ostie d'ordinateur", pour reprendre l'exemple précédent. Peut s'employer aussi seul, pour manifester son mécontentement. Bien que le mot s’écrive normalement avec un « h », je l’ai toujours vu sans.
A noter d'ailleurs que les "sacrements" québécois sont fortement empreints de référence catholique (un tabernacle est, entre autre, la petite armoire qui contient les hosties). De même pour « câlice », qui s’utilise comme une injonction, style « m*rde ».
On pourrait continuer encore longtemps à énumérer la prose Québécoise. Les gens ont généralement beaucoup d'imagination dans ce domaine. Ce qui est amusant, c'est qu'en discutant avec une amie Québécoise, elle m'a dit que ces mots étaient vulgaires. De mon point de vue, ils sont amusants, différents, mais pas vulgaires. Les nôtres me semblent avoir nettement moins de panache, surtout quand on regarde au sens premier des mots que l'on emploie comme injures. Ils vont me manquer !
mercredi 22 juillet 2009
Ben Harper & Relentless7 au FIJM
Je vous l’avais promis, donc voici: le festival international de Jazz de Montréal (FIJM). Il fêtait cette année ses trente ans. Au début, c’était effectivement le Jazz qui dominait, mais au fur et à mesure, l’univers musical s’est élargit. Ainsi, le FIJM s’est ouvert sur un concert de Stevie Wonder et s’est clôt sur une belle prestation de Ben Harper & Relentless7. A savoir, et ce n’est pas négligeable, que c’était gratuit. C’est d’ailleurs le concept du festival. Pendant douze jours, de nombreux artistes se produisent sur des scènes à ciel ouvert, pour la plupart gratuitement.
Je n’étais pas allé voir le concert de Stevie Wonder. Je n’en avais pas particulièrement envie et une foule assez monstre était attendue. Par contre, j’aime bien Ben Harper, et Louise, française expatriée pour quelques mois à Reflet de Société, comme moi, était motivée pour aller le voir. Qu’à cela ne tienne ! Nous nous sommes donc retrouvées à 17h30 le dimanche 12 juillet (alors que le concert commençait à 21h30). L’attente n’a pas été trop longue, et elle valait le coup: on était à moins de quinze mètres de la scène !
C’était vraiment un très bon moment, un concert dynamique et vitaminée, avec des accents rock aussi envoûtants qu’électrisants ! Voici quelques images !
La scène General Motors, financée par l’entreprise du même nom. Ils sont en faillite, mais il faut croire qu’ils peuvent encore financer des concerts !
Arrivée imminente du groupe, le public commence à appeler Ben Harper (commentaire d’un spectateur à côté de moi: “bah, faut lui laisser le temps de fumer d’abord. Ces gars-là ne monte pas sur scène sobres !” – “…”)
Here you go ! Les images sont cliquables, bien sûr ;)
Le batteur (qu’on voit souvent sur les photos, était vraiment bon !)
Ca, c’était vraiment intelligent: après le troisième rappel, le public était prêt à réclamer encore une fois le retour sur scène des musiciens. Mais précisément à ce moment, ils ont lancé un beau feu d’artifice qui a complètement détourné l’attention !
Et voilà, fin du FIJM ! Je suis vraiment contente d’avoir pu y assister, surtout au trentième anniversaire, car c’est un bel évènement qui vaut le détour !
Je ne sais pas quand ou si il y aura un prochain article sur ce blog, car la fin du mois de juillet approche, et avec elle mon retour au bercail !
J’aurais vraiment passé une année magique: six mois à Berlin, dans l’une des plus belles, des plus intéressantes et des plus agréables capitales européennes (de mon point de vue en tout cas !). Je suis littéralement tombée amoureuse de la ville, et j’espère y retourner un jour, pour y vivre quelques temps. Cinq mois au Québec ensuite, à Montréal, entrecoupés de ballade à Québec-ville, Ottawa et New York. Une Belle Province qui ne vole pas son nom (sans ce climat de dingue, je pourrais y vivre ! Mais l’humidité, je ne supporte pas !). Un endroit qu’il faut découvrir, ne serait-ce que pour ses habitants !
Bref, j’ai encore quelques trucs dont je voudrais vous parler, comme le film québécois “De père en flic”, qui m’a fait pleurer de rire, ou encore les jurons québécois, qui ont infiniment plus de classe que leurs homologues français ! Et puis, même après, ce blog restera ouvert, car le voyage est un virus qui n’a pas de vaccin (et quand on est atteint, on ne veut surtout pas guérir !).
samedi 18 juillet 2009
Top of the rock
Suite et fin du périple New Yorkais. D’abord, les photos prises depuis la plateforme d’observation “Top of the Rock” du Rockfeller Center. A faire absolument, et surtout, y aller en fin d’après-midi, pour voir le soleil se coucher sur Manhattan !
Retour à Time Square
Dernier jour: ballade à Greenwich village…
… diner à Little Italy (en même temps, ya rien d’autres à y faire que manger, dans ce quartier)…
Détour par le Brooklyn Bridge
… prendre le thé avec une grande dame…
… perdre quelques millions à la bourse (c’est assurément le meilleur endroit pour ça)…
Et ça y est, on a fini notre programme, on peut retourner à Montréal !
Voilà pour New York ! J’essaierai de mettre des photos du Festival International de Jazz de Montréal bientôt. Il s’est quand même clôturé sur un spectacle gratuit de Ben Harper, et on était à 15 mètres de la scène ! A venir !
vendredi 17 juillet 2009
New York, deuxième jour !
Deuxième jour à New York. Comme je rédige après une nuit vraiment trop courte, je ne vais pas m’étendre sur les commentaires ! Les photos parleront pour moi !
Saint Patrick Cathedrale
La librairie dans laquelle Carrie, de Sex & the City, est censée se marier, dans le film du même nom. Oui, super culturelle la référence.
Grand Central Station
Time Square, attention les yeux !
Le magasin M&M’s… sans commentaires !
Allez, c’est presque terminé !
jeudi 16 juillet 2009
Le Met
Le Metropolitan Museum, c’est le genre d’endroit que j’adore. Immense, gigantesque même, à tel point qu’on pourrait s’y perdre. Et j’aime bien me perdre (surtout dans les endroits climatisés !). Et puis, il y a des milliers de choses à voir au Met, tellement qu’une seule visite ne suffit pas. Il faudrait des jours entiers pour pouvoir apprécier tout ce que le Met a à offrir. Mais je n’ai pas tout ce temps et puis tout ne m’intéresse pas non plus !
Bref, échantillons de la bonne centaine de photos que j’ai prise dans ces murs !
Bien sûr, on s’est pris la flotte en rentrant. Au moins, l’humidité est retombé !
Bientôt la suite :)